Vous-êtes vous déjà interrogé sur l’histoire de vos aliments avant qu’ils arrivent dans vos placards ?
Alors que la vague du Zéro Déchet convainc un nombre croissant de personnes, l’amont de l’acte achat reste dans le flou. Pourtant c’est peut-être là que notre responsabilité pourrait s’exercer – dans le choix de préférer un produit à un autre ou de renoncer à un produit – car de nombreuses anomalies interviennent entre la production et la transformation des aliments industriels.
Dans cet article, nous nous limiterons à la question du miel, cet alicament que la plupart d’entre nous ont appris à consommer dans leur enfance.
La disparition des abeilles menace l’espèce humaine
Aujourd’hui, trop peu de gens savent que les abeilles sont en danger.
Or, notre alimentation dépend des abeilles à près de 40%.
Les abeilles, en danger ?
Oui : leur exploitation industrielle par l’homme est occupée à conduire à l’extinction de ce pollinisateur majeur.
Les facteurs contribuant à cette situation sont nombreux. Pensez simplement à la façon dont les animaux sont traités dans l’industrie de la viande ou l’industrie laitière et transposez ces traitements infects à l’échelle de milliers d’insectes et vous ne vous tromperez pas.
La mort des abeilles – Que pouvons-nous faire pour endiguer ce naufrage ?
Apiculteur depuis son enfance, Benoît Depret, milite pour la préservation de l’abeille noire, une abeille locale, moins productive que les abeilles importées, plus farouche, mais plus authentique et rustique. Il nous explique les enjeux de cette préservation dans une interview réalisée dans le cadre de la collaboration Tribu Zen/MidoriCast, que vous découvrirez ci-dessous.
La spécificité des abeilles noires
Les abeilles noires sont donc les abeilles indigènes de nos contrées dont certains passionnés tentent de préserver l’espèce et cela, pour des raisons assez sérieuses.
Espèce endogène, Les abeilles noires n’ont pas été sélectionnées, nous dit Benoit Depret : on leur a préféré des abeilles étrangères qui, elles, avaient été sélectionnées, étaient plus sociables, mais qui souffraient d’une double fragilité :
- elles ont amené avec elle un parasite, le varoa, qui les a décimées.
- elles se sont avérées si fragiles, du fait de leur manque de rusticité, qu’à terme, les ruches se sont vidées et qu’elles tendent à disparaître.
Quel est le problème, au juste ?
Le problème, c’est que nous avons besoins de pollinisateurs et ceux-ci se révèlent d’autant plus précieux que l’agriculture industrielle a décimé 80% de la population des insectes.
La solution ?
Développer l’abeille indigène, moins productive, certes, mais plus résistante, puisqu’elle a développé une rusticité adaptée à nos contrées.
Comment contribuer au développement de l’abeille noire ?
- Cessons d’acheter du miel industriel
- Si nous habitons en banlieue, devenons apiculteurs
- Encourageons notre apiculteur à adopter des noires
- Achetons du miel de noires
Le site de l’association qui travaille au déploiement des noires : https://www.mellifica.be/
Pour aller plus loin en images et voir comment les hommes détruisent les abeilles, découvrez ce magnifique documentaire
Regardez l’interview de Benoît Depret en vidéo.
Pour entendre la vidéo en podcast, rendez-vous sur MidoriCast.
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