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défi zero charge mentale
  • Leya
    Dans septembre 7, 2021 à 4:10

    Bonjour, je viens de visionner la 1ère vidéo et ce qui m’a beaucoup interpellé est le mot “Meilleur”. En effet, de nos jours, “bon” n’est pas suffisant. Il faut toujours aller plus loin, plus fort. Je suis une adepte du développement personnel car j’adore me lancer des défis et évoluer, me remettre en question, améliorer ce qui peut l’être. Mais il est vrai que l’intitulé “meilleure version de soi-même” induit aussi beaucoup de culpabilité. On ne peut être le meilleur en tout et malheureusement, ce sont les échecs que l’on retiendra le plus. Merci Patricia pour ce recul sur les injonctions de la société, qui deviennent nôtres. Hâte de découvrir la suite!

    répondre
    • Patricia Mignone
      Dans septembre 8, 2021 à 11:39

      Ravie que cela t’aide à avancer dans tes réflexions, Leya :o)

      répondre
  • Emma
    Dans septembre 8, 2021 à 8:37

    Bonjour
    Merci Patricia pour cette première vidéo instructive. Je n’ai pas trouvé où avoir accès aux vidéo des jours suivants ni à côté de la vidéo 1 ni par mail…. Peux tu m’éclairer merci.
    Très belle journée

    répondre
  • lalou
    Dans septembre 8, 2021 à 9:33

    Je commente la première vidéo, sur le thème de la politesse. J’en applique les règles jusqu’à un certain point : impossible pour moi de souhaiter “bon-jour” à quelqu’un que je n’apprécie pas. Mais face à des inconnus, en entrant dans un magasin, ça oui. Pour autant, je n’ai jamais forcé mes enfants. Juste expliquer les règles.
    Le matin lorsque j’emmène mon fils de 10 ans à l’école, nous passons devant la file des patients qui attendent l’ouverture du cabinet médical et systématiquement il les salue. Dans un premier temps, je m’y suis opposée : on enseigne bien à nos enfants pour se protéger de ne pas entamer la conversation avec des inconnus dans la rue. Comme il a continué à le faire, je lui ai demandé pourquoi. Il m’a répondu : Maman, si ces gens sont là c’est qu’ils ne vont pas bien alors quand je leur dis bonjour, je leur envoie un peu de soutien.
    Donc oui, la politesse est importante mais, à mon sens, lorsqu’elle est conscientisée et non habitude.

    répondre
    • Patricia Mignone
      Dans septembre 8, 2021 à 11:34

      Je pense comme toi : être dans la présence, ça permet de faire des choix en conscience, évidemment.

      répondre
  • Céline
    Dans septembre 8, 2021 à 10:21

    Bonsoir !
    La vidéo n°2 me fait du bien. Elle met des mots sur mon ressenti. Merci !
    J’ai très hâte d’en savoir plus sur le lien entre la soumission et le mal-être !

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  • Laure Adamo
    Dans septembre 9, 2021 à 8:35

    Bonjour,
    Concernant la distinction garçon fille dans l’enfance, je pense que cela n’est pas qu’une question de tâches ménagères. La place dans la fratrie joue beaucoup. En étant l’ainée je me suis octroyée une plus lourde charge à vouloir m’occuper de mes 3 petits frères ( et même considérée comme la 2ème maman pour celui de 8 ans de moins). Pour autant, au début en tout cas, les tâches étaient les mêmes pour tous: linge, aspirateur, cuisine. Par contre en grandissant, la tonte et la coupe du bois étaient pour les gars (et rémunérées) et la charge mentale de l’intendance plus pour moi. Avec mes enfants je vois qu’avec un garçon en aîné, même à 9 ans, il n’arrive pas à se canaliser pour prendre soin des petits (ex dans une foule/magasin, il est trop dispersé pour les surveiller), mais ils font tous les 3 le pliage de linge et débarrasser sans distinction. Tous petits (vers 2-3ans), ils aiment tous nettoyer, après ça devient moins un jeu donc plus compliqué de les impliquer quelque soit le genre (trop répétitif ? Acquis donc moins interessant?)

    répondre
    • Patricia Mignone
      Dans septembre 9, 2021 à 11:05

      Merci pour ton apport précieux, Laure.
      Il est clair que si on dialoguait en direct, ce serait plus constructif.
      Dans ce contexte réduit à un petit format (et dans une position magistrale non délibérée puisque les personnes présentes en direct n’interviennent pas), je donne évidemment des généralites.
      Ce sont les exceptions comme la tienne qui, à travers un dialogue, permettraient de faire avancer la compréhension.
      Il reste que, Laurence Dudek le dit, dans la façon dont elles se positionnent dans le couple et la famille, beaucoup de femmes copient le modèle maternel et se mettent en position de mère égalemen vis à vis de leur conjoint.
      Si tu t’embarques avec moi, je ne tarderai pas à travailler sur le fait de venir en aide, de conseiller, d’anticiper les besoins des autres. Le rôle de “petite maman” n’est pas que vertueux
      ;o)

      répondre
  • Virginie
    Dans septembre 9, 2021 à 1:15

    Bonjour Patricia,
    Je viens de regarder la vidéo 1. J’apprécie toujours autant ton analyse, merci !
    Je me pose la question concernant ton exemple de violence vis-à-vis des autres en passif agressif : est-ce la façon de répondre qui est violente ou le fait de refuser ?
    Je comprends la déception que l’on peut ressentir quand on invite quelqu’un qui refuse, mais étant le genre à refuser, cette vidéo est l’occasion de m’interroger.

    répondre
    • Patricia Mignone
      Dans septembre 9, 2021 à 2:37

      Coucou Virginie
      C’est la façon.
      On est évidemment libre de refuser et il y a mille raisons pour cela.
      Je ne sais pas si tu auras envie d’aller voir mais une sociologue intéressante, Dominique Picard, a étudié le rôle structurant des principes du savoir-vivre.
      Elle explique que plusieurs principes sous-tendent les relations (ce qui est compliqué, c’est que c’est tacite, d’où l’intéret de ses travaux).
      Dans la vidéo, je parle du principe de réciprocité.
      Dominique Picard parle aussi d’un principe d’équilibre.
      Et cette interaction est violente dans la formulation du refus : il y avait chez moi une attitude d’ouverture. Mon besoin (tu sais bien que quand je parle de moi, c’est pour donner des métaphores), si elle refusait, c’était qu’elle formule un refus “ouvert”, notamment qu’elle me dise : “je dois conduire mon chien chez le véto”, “je suis fatiguée”, “je veux me retrouver en famille”. Il suffit de donner une raison quelconque, en fait.
      Robert Cialdini (qui a travaillé sur la manipulation) dit qu’il suffit de donner une raison quelconque, même absurde, pour clore l’interaction.

      répondre
  • Natacha
    Dans septembre 10, 2021 à 10:22

    Bonjour Patricia, suite à la vidéo 3 j’ai bien conscience de tous ces conditionnements .. surtout avec mon conjoint qui a été éduqué ainsi .. pas besoin de faire le ménage ça ne sert à rien ! Et ma fille suit son modèle 🤔 je suis dubitative sur le fait de pouvoir changer les choses quand on a peu prêt tout essayé en 15 ans .. et pour la culpabilité .. elle est bien là.. je me suis transformée en une femme / mère exigeante et colérique 🙃 ma question c’est comment faire pour faire prendre conscience à l’autre que ses comportements sont ceux amener par son éducation ? Merci de vos pistes de réflexions .. ça psychote dur là haut 😉 belle journée et WE. Natacha

    répondre
    • Patricia Mignone
      Dans septembre 10, 2021 à 11:52

      Yeah, Natacha !
      Merci pour tes confidences : c’est avec des réflexions sincères comme les tiennes qu’on avance !
      (bon je tutoie et tu peux le faire sans hésiter à l’avenir)
      On a trop peu d’espace ici pour que je réponde à tes questions dans le détail mais… tout l’enjeu du défi, c’est de prendre la mesure de notre contribution à notre marasme.
      En quoi contribues-tu à ta situation ?
      Chaque question (j’espère, pas toutes, en fait…) posée au cours des 4 semaines qui viennent, vont t’aider à prendre conscience de ce en quoi tu contribues à ce que ta situation soit nulle.
      Au bout, je te suggère de te retenir d’aller te suicider – ;o) – car chaque contribution que tu auras pointée est un levier de pouvoir/un levier d’action qui est déjà entre tes mains.
      Un indice précieux : le vrai problème se situe dans ce que tu te racontes sur toi, ce que tu crois être ton identité.

      Prends soin de toi, Natacha

      répondre
  • Florence
    Dans septembre 10, 2021 à 3:23

    Bonjour Patricia,

    Je regarde tes vidéos, au jour le jour, je trouve cela très éclairant et enrichissant.

    Mais quelque chose me questionne: dans la première vidéo quand tu parles de développement perso et de ses écueils. Lorsque tu parles des autres, le fait de ne pas s’isoler, d’interagir avec les autres etc. Je ne sais pas quoi en penser…
    en effet interagir avec les autres est très enrichissant pour moi. En revanche la présence de l’autre n’est pas toujours bon pour soi. On est pas tjs bien avec les autres. Moi, par exemple, je suis facilement sensible et prends les choses assez personnellement: du coup, que faire en sachant cela? Et puis même si je me dis ” arrête de prendre les choses perso ect”. Cela n’empêche pas que je sois touchée; et, en même temps, quelque chose me dit que s’entourer ne fait pas que du bien…

    Florence

    répondre
    • Patricia Mignone
      Dans septembre 10, 2021 à 3:57

      Je suis tout à fait d’accord avec toi, Florence.
      D’après ce que je comprends à partir de mon expérience et de l’observation d’autres personnes, le premier mouvement consiste à (oser) s’écarter pour se soustraire à l’influence des gens qui “nous aiment mal”, et qui, sous couvert de nous vouloir du bien et de nous protéger, nous blessent en nous disant et nous faisant des horreurs.
      Le 2eme mouvement consiste à s’intérioriser pour comprendre comment nous faisons pour être blessées par ces mots des autres. Et d’oeuvrer à notre résilience.
      Par exemple, moi, je cherche toujours le cadeau derrière l’épreuve. Ou bien comme lundi, quand mon smartphone s’est cassé, je me suis immédiatement dit : “reste calme : tu n’es pas seule”.
      Le 3eme mouvement, c’est de revenir vers les autres (sans doute pas les mêmes. moi, je ne reviens pas vers les gens avec qui je romps) pour construire ensemble, pour contribuer, avec le coeur ouvert et l’espoir que qqc est possible.
      Ces 3 mouvement ne sont pas successifs : ils alternent.
      Est-ce que cette réponse t’aide à avancer ?

      répondre
  • Natacha
    Dans septembre 10, 2021 à 9:42

    A ta réponse Patricia merci ! Je prends bonne note et j’ai hâte de découvrir les vidéos de la semaine prochaine.. pour le moment je prends du recul .. ce soir je viens juste de rentrer.. j’ai laissé mon conjoint gérer la charge quotidienne .. entre le plaisir et la culpabilité mon coeur balance .. et je suis certaine que ma petite voix intérieure me raconte des conneries .. enfin je n’ai pas prévu l’achat d’une corde 😉 je tiens bon ! Bien à toi

    répondre
  • Mireille borgeaud
    Dans septembre 11, 2021 à 5:43

    merci patricia pour toutes ces explications très concrètes et très constructives qui me permettent de réfléchir et d’analyser ma façon de faire et de voir les choses en général dans ma vie de tous les jours, j’adore ta façon directe de parler et de réagir je suis un peu comme toi!!!!!, prendre du recul pour y voir plus clair est un peu ma devise en ce moment!!!!, bien à toi, bon weekend,

    répondre
  • Marianne
    Dans septembre 11, 2021 à 11:16

    Merci Patricia.
    Je vis en Suisse, c’est une société hautement patriarcale, où les femmes ont eu le droit de vote très très tard, et beaucoup ne travaillent pas ou peu pour s’occuper des enfants.
    Moi j’ai très bien gagné ma vie avant d’avoir mon fils, et la maternité m’a montré qu’il était important de prendre un autre rythme – pas à cause de la société, mais car mon fils a beaucoup besoin de moi… Donc j’ai fait le choix de changer mon orientation professionnelle, pas à cause de la société (qui bien sûr ne m’aidait pas beaucoup), mais pour vivre mon rôle de maman au mieux, même si ce n’est pas toujours facile.

    Je rejoins exactement ce que tu dis sur les gens qui nous aiment mal – c’est le cas de ma mère et chacune de ses paroles, de ses messages me font souffrir,.. Difficile de couper les ponts complètement, mais je dois m’en éloigner le plus possible… Ce n’est pas pour rien que j’ai changé de pays depuis 18 ans….

    Bon weekend Patricia, j’essaie de suivre le défi cette semaine autant que possible!

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    • Patricia Mignone
      Dans septembre 12, 2021 à 1:56

      coucou Marianne
      L’important, c’est de faire des choix “en présence” et “en conscience”, de ne pas se laisser téléguider.
      Moi aussi, je me suis éloignée des gens qui m’aimaient mal 🙂
      Prends soin de toi, Marianne

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