En lisant cet article, vous allez comprendre pourquoi l’heure du lit peut être une véritable bataille… spécialement avec vous, chère maman, alors qu’avec papa, ça se passe les doigts dans le nez.
L’heure du lit, quelle épreuve !
Il y a quelque temps, j’ai lu que les mamans éprouvaient 280% de fois plus de difficultés avec l’éducation de leurs enfants que les papas.
Sommes-nous donc toutes des cloches ?
Est-ce du fait de notre misérable enfance qui nous a rendues incapables de faire le nécessaire ? Hm? ;o)
Rassurez-vous ! Ce n’est pas ça du tout !
Le temps des hypothèses freudiennes de bazar est révolu : nous sommes entrés dans l’ère de la théorie de l’attachement!
Mais pourquoi ça nous tombe dessus, à nous, les mères ?
Eh bien, Isabelle Filliozat vous l’expliquera bien mieux que moi mais bon, j’ai très très bien écouté Isabelle. J’ai même bu ses paroles parce qu’elles mettaient du baume sur mes blessures de mère indigne.
Et donc, je vais vous résumer ses propos, tout en vous incitant à aller l’écouter en conférence et à lire ses livres.
Nous sommes les figures d’attachement de nos enfants
Rappelez-vous Konrad Lorenz et ses oies cendrées.
Konrad Lorenz est cet éthologue qui a constaté que les oisons sortis de l’œuf identifiaient comme « figure d’attachement » – plus ou moins le synonyme de “parent” – tout objet ou toute personne qui se mouvait dans leur proximité au cours de leurs 72 premières heures d’existence.
Il s’est donc attaché à reproduire l’expérience avec succès. Et en raison de ce phénomène d’imprégnation qu’il a identifié, des armées d’oies cendrées ont ainsi identifié Konrad Lorenz comme leur figure d’attachement.
De nombreuses photos en témoignent.
C’est ainsi qu’est née la théorie de l’attachement (ici, je schématise . Vous trouverez des infos vraiment sérieuses sur le sujet sur le web)
Nos enfants se sentent aimés inconditionnellement
Quel rapport entre Konrad Lorenz et les Mères Courage que nous sommes toutes ?
Si notre enfant nous identifie comme sa figure d’attachement, ça signifie qu’en dépit des apparences, nous sommes son parent préféré, son soleil, son tout, son toit.
Corollaire : il se sent en sécurité, aimé inconditionnellement de nous et il ne se sent pas obligé de porter un masque, contrairement à ce qu’il est obligé de faire tout au long de la journée parce que grandir et vivre en société, ça implique de se plier à un ensemble de règles.
Et, mine de rien, c’est stressant.
Pensez un instant à l’épreuve que représente le fait de grandir
Grandir, c’est intégrer des règles, être poli, observer le silence… être constamment forcé de quitter ses zones de confort, alors qu’on déborde d’énergie, d’une énergie souvent incontrôlable parce que notre cerveau n’est pas capable de tout gérer en même temps.
Du coup, si la maman du petit copain vous dit que tout s’est déroulé à merveille et que votre chouchou peut revenir quand il le veut, ça n’implique pas du tout – mais alors pas du tout, … vous êtes au courant – qu’il va être « sage » avec vous : il a déjà passé sa journée à essayer de se contrôler à l’école, idem chez le petit ami ; il faut bien que ça sorte à un moment, quand même !
Et quel est le meilleur moment pour relâcher toutes ces énergies contenues que celui où on est parfaitement en sécurité avec la personne qui ne nous abandonnera jamais tant elle nous aime, si affreux soit-on ?
L’heure du lit : mais non, son papa n’est pas plus doué que sa maman !
Et donc, si l’heure du lit se passe « mieux » quand c’est votre conjoint qui mène les opérations, ce n’est pas parce qu’il s’en sort mieux – pas du tout ! – C’est bien plutôt parce que (si c’est avec vous qu’il est le plus souvent), votre enfant se sent moins en sécurité avec son papa qu’avec vous, son soleil de poche.
Dommage que cet amour incommensurable s’exprime parfois d’une manière qui vous rend carrément dingue ! On est bien d’accord !
Envie de connaître tout de suite la solution à vos tracas ? Cliquez sur l’image !
Vous verrez : c’est simple comme “bonjour” ! Dommage que vous ne l’ayiez pas su plus tôt !
Moi, entendre ce message que partage Isabelle Filliozat, ça m’a consolée du sentiment affreux d’avoir été une mère indigne.
Et maintenant, à l’heure du lit, que fait-on ?
C’est vrai que c’était le sujet avec lequel cet article a commencé.
Eh bien, pour l’heure du lit, il existe une solution 712 fois plus efficace et agréable pour tous que l’autorité, le sirop à la codéine, ou bien la sempiternelle balade en voiture.
Vous avez envie de la découvrir ?
Cliquez sur la photo ci-dessous : vous allez tomber raide, tellement c’est facile !
Bonne réconciliation avec votre rôle de mère !
Partagez votre expérience ci-dessous !
A tout bientôt !
Vanessa
Dans mai 10, 2016 à 4:45Un super enregistrement à téléchargé créé par Nanou Hubeau, “viens avec moi au pays des rêves” c’est génial et magic pour relaxer et endormir les enfants. Je vous le conseil vivement.
Patricia Mignone
Dans mai 14, 2016 à 1:49Merci pour ton commentaire, Vanessa