Transition – Certains agissent depuis longtemps « pour la planète », « pour l’environnement », « pour les générations futures », pour se sentir bien », pour exorciser un sentiment de culpabilité ; et ça leur suffit comme motif. D’autres ont besoin de savoir et de comprendre pour aller plus loin et agir autrement. Ces gens peuvent devenir des architectes, des guides pour ceux qui veulent bien faire confiance et suivre la direction qu’on leur indique.

Transition : tu as besoin de savoir oui ou non ?

Dans le monde de la formation, certains formateurs, pédagogues et autres personnes qui transmettent de l’info, des savoir et savoir-faire, estiment qu’il faut tout dire parce que ça donne une assise aux apprenants pour avancer. Cela leur permet de comprendre les enjeux de leur engagement.
D’autres, également sur base de leur expérience, permettent aux apprenants d’accéder à l’info sans en faire un passage obligé. Ils disent que tout le monde n’a pas besoin de savoir pour agir.

C’est le cas dans le monde de la transition.

Déjà le terme « transition » – si tu sens qu’il est temps que l’on agisse collectivement – veux-tu savoir ce que ce terme désigne ?
Je pense que, sans entrer dans le détail – les détails, je te donnerai l’occasion de les découvrir par ailleurs – il est important de savoir de quoi il s’agit pour se rendre compte qu’il n’y a plus lieu de différer notre engagement.

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Développement durable et transition

Le terme « transition » désigne une posture plus réaliste que l’expression « développement durable » dans le sens où « développement » laisse supposer qu’une « croissance » peut encore s’envisager.
Or, aujourd’hui, la construction d’un monde résilient est incompatible avec la notion de développement (sous-entendu “développement économique”)

Si l’on parle de l’exploitation des ressources terrestres, parler de décroissance, est un euphémisme qui noie le poisson : le terme approprié, c’est même “effondrement” plus que « déclin ».

En effet, en ce qui concerne le pétrole, le pic global de production est dépassé : les ressources sont occupées à s’épuiser – on ne découvre quasi plus de puits, la production baisse, tandis que la demande croit de façon effarante dans les pays émergents, la Chine et l’Inde.
Il en va de même pour les autres ressources minérales.

Effondrement et transition

Quel impact ce déclin des ressources peut-il bien exercer à notre échelle individuelle ?

Dans l’emportement de notre vie quotidienne, nous sommes peut-être enclins à limiter notre perception du pétrole au rôle de carburant.
Or le pétrole est la pièce centrale de toute notre organisation économique, en ce comprise, l’économie domestique.
En effet, le pétrole entre dans la composition de la majeure partie des appareils que nous utilisons au quotidien, de notre ordinateur à nos appareils électro-ménagers.
Il alimente les centrales électriques, les chaudières de beaucoup de maisons, et sert au transport des marchandises qui approvisionnement la grande distribution.

On peut donc parler d’effondrement parce que la pénurie de pétrole et de matières premières va exercer une incidence massive sur l’économie globale, sur l’organisation de la société et sur notre vie à chacun.

C’est ici qu’intervient la question de la transition

Pourquoi nous devons entrer dans la transition dès maintenant

Sur le continent américain, plusieurs villes ont déjà été victimes d’un black out (= privation d’électricité) pendant plusieurs jours.
Sur base de ces faits, Pablo Servigne, l’un des scientifiques francophones qui étudient au plus près ce phénomène de l’effondrement – une discipline qui a été baptisée « la collapsologie » – pose cette question qui – oui ! – met mal à l’aise : imaginez-vous sans pétrole ni électricité durant un jour, 1 semaine, 2 semaines, 1 mois, plus.
Imaginez l’incidence que cette situation exercerait sur votre existence et celle de votre famille : vous vivriez comme en temps de guerre sans que ce soit la guerre.
C’est pourtant la situation que laisse présager cet effondrement dont nous ne percevons pas encore l’incidence sur notre quotidien parce qu’il n’en est qu’à ses débuts et que ses prémisses se manifestent au loin.

Aujourd’hui, les scientifiques nous donnent 20 ans, non plus pour redresser la barre mais pour nous préparer – nous et nos familles – à cet après de la société de consommation.
Aujourd’hui, et ce depuis des décennies, par facilité, par confort, par manque de réflexion, pour nous faire plaisir (« parce que nous le valons bien » ) chaque jour, la majorité d’entre nous contribuons passivement à la détérioration de notre habitat.

la consomation des moyens de déplacement

Comment nous préparer, nous et nos enfants, à cet avenir qui sera très différent de ce que la plupart d’entre nous ont connu durant toute leur existence ?
C’est tout un mode de vie à repenser sur l’axe de la frugalité.

 

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