Rejoindre le mouvement Zero Déchet ou un autre mouvement écologique peut nous aider à conjurer notre peur de l’avenir. Face à l’évolution des chiffres concernant l’état de notre planète, beaucoup de citoyens nourrissent une anxiété croissante et ont peur. D’autres choisissent l’action : agir, non comme remède au problème mais à notre anxiété croissante, en remettant du sens dans nos vies.
Zéro déchet : Sylvie, une femme comme les autres
Il vient un moment où l’on prend conscience de l’ampleur de ce qui est en train de se produire et de notre responsabilité à cet égard. Il n’est jamais trop tard pour agir : après cette soudaine prise de conscience, ces personnes cherchent à s’engager pour notre planète et, pour beaucoup d’entre elles, le Zéro Déchet est une option.
En optant pour le zéro déchet, on choisit de réformer son mode de vie en profondeur
On choisit
- d’acheter différemment,
- de manger différemment,
- de s’habiller différemment,
- de donner du sens à ses loisirs et à ceux de ses enfants en donnant du temps à des actions collectives liées au zéro déchet.
Ainsi, de plus en plus nombreuses sont les familles qui partent en balade avec un sac et des gants pour collecter les déchets le long de leur promenade.
Par ailleurs, à l’école, les enfants sont de plus en plus éveillés à la problématique et, de retour à la maison, ils entraînent leurs parents vers une relation plus respectueuse à la nature et au vivant.
Sylvie – membre de Toulon Zero Déchet
Sylvie fais partie des gens qui ont eu une prise de conscience soudaine et qui, face a l’anxiété qu’elle éprouvait, a choisi de rejoindre le groupe Zéro Déchet Toulon et de militer en faveur du Zéro Déchet.
Pratiquement, il s’agit notamment
- d’éduquer différents publics,
- adultes,
- enfants,
- commerçants,
- de convaincre d’autres personnes de rejoindre le mouvement,
- de tenir des stands en différentes occasions.
Pourquoi entrer dans le mouvement zéro déchet ?
De l’extérieur, on pourrait croire que le fait de rejoindre un mouvement relève de la simple contribution, qu’il s’agit de se vouer à une cause et rien d’autre.
Dans la foulée, en ce qui concerne la transition ou l’écologie, on constate que pas mal de personnes se sentent incapables de faire quoi que ce soit parce qu’elles sont accablées par leur vie domestique. De nombreux articles écrits par des femmes (tel celui de Nora Bouazzouni), affirment ainsi que l’écologie contribue à augmenter la charge mentale des femmes, à mon sens en raison d’une représentation biaisée de l’écologie et de la transition. J’y viendrai dans un prochain article.
Il faut savoir que participer à un mouvement lié à l’écologie ne relève pas seulement du dévouement : il y a, au contraire, beaucoup d’avantages à participer à des groupes comme ceux du mouvement Zero Déchet :
- tout d’abord, le dévouement en question, le fait de soutenir une cause, déclenche en nous des processus neuro-biochimiques – de la production de dopamine et d’ocytocine – qui ont pour effet de nous rendre heureux et en meilleure santé et de resserrer les liens.
- Prendre soin des autres, se vouer à des causes, ça rend heureux ; des personnalités comme Mathieu Ricard, le dalaï-lama, Christophe André en parlent fréquemment.
- Par ailleurs, rejoindre un groupe Zéro Déchet vous permet précisément de participer à un groupe, autrement dit, cela vous sort de votre isolement. Et l’on peut parler d’isolement même si l’on vit en famille, parce que ce type de groupe vous sort de vos routines et vous réapprend ce vivre ensemble dont nous aurons tant besoin pour l’avenir.
De ce fait, vous vivez des expériences nouvelles qui- vous permettent d’étendre de vos zones de confort,
- peuvent apporter de la nouveauté dans votre existence,
- et vous sortent de vos habitudes, ce qui fait un bien immense.
Il y a quelques mois, alors que je me rendais dans le Var, j’ai contacté Sylvie via Facebook : j’avais pour intention de rencontrer des gens qui sont dans la transition dans la région de Toulon…Et je ne connaissais personne ans le coin.
Alors que nous ne nous connaissions pas, Sylvie a eu la gentillesse d’organiser une activité pour moi. Ainsi, non seulement j’ai fait sa connaissance à elle, mais
- j’ai aussi visité le sympathique marché de Pierrefeu.
- J’ai rencontré Julien Guimard, l’un des animateurs de Pierrefeu, Terre de Partage,
- ainsi que Anne Majouranes qui anime le jardin de Christine à La Crau.
Une semaine plus tard je revenais chez Anne qui m’a fait découvrir le jardin de Christine et m’a amenée à la pépinière « Sécateur et Fourchette » de Bruno Pellegrin à Hyères.
La transition, ce n’est pas l’austérité : c’est l’aventure. C’est le moment d’ouvrir notre cœur, d’aller vers les autres, pour construire l’avenir ensemble
Merci pour ces rencontres, Sylvie.
Andrée Roso
Dans septembre 25, 2019 à 11:13je veux bien faire partie de votre mouvement, suis conciente que individuelement chaque “petite” pierre compte ! Bien à vous
Patricia Mignone
Dans septembre 25, 2019 à 11:21Bonjour Andrée
Merci pour votre envie de vous engager !
J’insère votre adresse dans ma liste et vous pourrez très vite participer.
Bien amicalement
Patricia
Jean Guerlain RÉMY
Dans septembre 26, 2019 à 12:35Bonjour
J’ai moi aussi très envie de prendre part à ce movement. Notre planete a besoin de notre engagement envers elle et pour elle. surtout, nous, les jeunes.
Je veux le commencer dans ma communauté. Merci!